Vanity Fair, dans son numéro de février, revient sur les désaccords entre Anne Hidalgo et Emmanuel Macron. La maire de Paris tient des propos austères qui auraient pu faire tomber de son siège la première dame.
D’après le dernier numéro de Vanity Fair dont la maire de Paris fait la Une, les choses ne semblent pas prêtes de s’arranger entre le couple Macron et Anne Hidalgo. Le magazine a sorti de ses placards le discours de cette dernière en 2017, à l’issue de l’élection d’Emmanuel Macron. « Des mots qui auraient été soigneusement choisis et pesés par Anne Hidalgo, et qui ont passablement agacé l’épouse du président », commente le site du magazine Gala
Le climat n’est pas des plus appréciables entre les Macon et Anne Hidalgo, qui considère Emmanuel Macron comme un ‘‘traître’’. Le surnom qu’elle lui aurait attribué alors qu’il n’était que ministre de l’Economie. Mais c’est autour de la loi sur le travail du dimanche que leur relation s’est envenimée. « Alors qu’il lui avait promis de la laisser définir les 12 zones commerciales ouvertes ce jour-là, le futur président a repris la main sans lui laisser de voix au chapitre. L’édile s’est défendue et a obtenu gain de cause, mais la pilule n’est jamais passée. Elle refusera d’ailleurs d’autoriser une fête sur le Champs-de-Mars pour la victoire du président fraîchement élu, forçant ce dernier à se « rabattre » sur le Louvre, propriété de l’État », rapporte Gala.
Sa rancœur, elle la dépeint dans son discours du 17 mai 2017, au moment où se déroule la passation de pouvoir à l’Elysée à laquelle la maire n’assistera pas, « prétextant une audition inratable devant le Comité olympique », indique le magazine Vanity Fair. L’édile, le lendemain, s’exprime à la mairie, dans une salle pleine. «Avec votre élection, la France s’éloigne du pire… L’histoire de Paris nous enseigne que les relations entre l’État et la ville capitale ont toujours été complexes », entame-t-elle, pour chuter en ces termes : « Paris n’a peur de rien ». « Ni de personne », aurait-elle certainement ajouté si cela n’avait dépendu que d’elle.