L’ancienne professeure est accusée d’avoir influencé le président de la République au sujet de la date de retour à l’école.
« Comme prof, je sais qu’après deux mois sans école, c’est déjà difficile de reconnecter les élèves. Personnellement, je serai rassurée de les voir en classe en mai», affirmait l’épouse d’Emmanuel Macron engagée « à fonds » dans le combat contre le coronavirus.
Selon certains médias, « la pression aurait été exercée sur le chef de l’Etat afin que la date du retour à l’école soit fixée pour le 11 mai, contre l’avis de Jean-Michel Blanquer, le ‘‘chouchou’’ de la première dame », indique le site LeGossip.
« Le ministre de l’Education Nationale s’attendait à une date d’ouverture plus lointaine, peut-être au moins de juin », affirme L’Observateur. L’annonce sème un peu l’inquiétude, surtout que les modalités de retour progressif à la scolarisation ne sont pas dévoilées.
La mesure fait donc polémique. Et pour apaiser les syndicats, les enseignants, et les parents d’élèves plutôt préoccupés après l’annonce du président de la République, le ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse Jean-Michel Blanquer s’est exprimé sur France 2.
« Le mot progressif est très important dans cette phrase parce qu’il est évident que tout ne va pas se passer du jour au lendemain. Le retour à l’école ne sera pas obligatoire le 11 mai. Il va y avoir là aussi beaucoup d’aménagements, c’est évident », expliquait-il. Le but étant que les élèves, entre le 11 mai et le 4 juillet, « aient repris leurs marques à l’école ».
Alain Bentolila, linguiste, est également revenu sur cette supposée pression de la première dame qu’aurait subi Emmanuel Macron quand à la date de retour à l’école. D’après lui, « l’école se retrouve instrumentalisée au prétexte de la lutte contre les inégalités, au nom de la nécessité économique ».