Brigitte Macron qui risque de voir son confinement prolongé, en voudrait à ce chroniqueur.
Selon le site LeGossip, la première dame n’aurait pas pardonné à Hugo Clément son tweet cinglant contre le couple présidentiel au début du quinquennat d’Emmanuel Macron. Il officiait alors dans Quotidien, l’émission de Yann Barthès sur TMC, avant qu’il rejoigne France 2.
« Après avoir mis en scène sa vie privée pendant la campagne, l’équipe de Macron fait arrêter un photographe de presse », avait-il publié sur son compte Twitter. Le paparazzi en question était Thibaut Daliphard qui s’était introduit dans une villa du couple à Marseille. Brigitte et Emmanuel Macron avait porté plainte pour « harcèlement et tentative d’atteinte à la vie privée ».
Le photographe avait passé six heures en garde à vue, indiquait Fabienne Cassagne, journaliste, dans son livre Brigitte Macron, La Confidente. Mais ce n’était pas la première fois que Thibaut Daliphard et le couple se frottaient. « Durant la campagne présidentielle, le paparazzi de 30 ans a souvent eu maille à partir avec la sécurité du candidat de la République en Marche! », rappelait L’Express.
Quelques mots après le tweet qui mettrait encore en rage Brigitte Macron, Hugo Clément se faisait sermonner par le porte-parole d’Emmanuel Macron suite à un commentaire sur la visite, à cette époque, du chef de l’Etat au Burkina Faso. Le chroniqueur avait alors fait état de la disparition du président avant de s’excuser.
« Le convoi de la délégation qui accompagne Emmanuel Macron au Burkina vient d’être attaqué. Selon un témoin direct, des centaines d’assaillants avec des caillasses. Voitures détruites. Les membres de la déleg (sic) réfugiés dans l’université. Tirs entendus. On ne sait pas où est Macron », avait-il écrit. Depuis, le tweet a été supprimé.
Face aux interrogations des internautes, Bruno Roger-Petit, porte-parole de l’Elysée, postait à partir de son compte: «Lors du déplacement de ce jour, à Ouagadougou, un véhicule de la délégation a fait l’objet d’un jet de pierres. Mais ni centaines d’assaillants, ni voitures détruites. Lorsque s’est produit cet incident, le Président s’entretenait avec son homologue, le Président Kabore ». Hugo Clément reconnu que son tweet avait un caractère alarmiste et s’excusa.