La vie ne lui a pas fait de cadeau. Mais Corinne Masiero ne se laisse pas abattre par ces vicissitudes.

Malgré les expériences auxquelles elle a fait face lorsqu’elle était plus jeune, l’actrice de 55 ans demeure forte et refuse de baisser les bras. La vie semble ne pas avoir eu sur elle son pouvoir de destruction. Il y a plusieurs années en arrière, Corinne Masiero fit face au dénuement total, mais aussi à la maladie. Aujourd’hui, elle développe une vision étonnante.
Incapable de rester les bras croisés, elle dévoilait dans le magazine Gala son nouveau projet dans lequel « une douzaine de personnes m’ont rejointe », indique-t-elle. Une idée motivée par sa crainte de voir « les personnes qui lui sont proches se retrouv(er) à la rue, malades, et surtout ‘dans l’incapacité de se soigner’ ».
Cette peur a conduit la tête d’affiche de Capitaine Marleau à concevoir un cadre où « ils vivront en communauté, tout en gardant un espace privé », indique le site Le Gossip. « On pourra prendre soin les uns des autres et dans la maladie et dans la confrontation avec la pauvreté, la mort et les accidents de la vie », renseigne l’actrice.
Cette grande opposante à Emmanuel Macron, qui avait d’ailleurs refusé de rencontrer le président de la République, ravi aujourd’hui les téléspectateurs de France 3. Pour elle, Jose Dayan a créé ce rôle du capitaine Marleau qui lui colle à la peau. Pourtant, la vie de l’actrice n’a pas toujours été si colorée. Corine Masiero a eu « un périple de vie très agité », qu’elle assume parfaitement selon le site Télé Star.
Elle « a vécu une enfance compliquée » dans « un milieu prolo et coco à fond les ballons, avec réunions de cellule chez mes parents », expliquait-elle. « Dès 13 ans, après le divorce de ses parents, elle goûte à l’alcool et à diverses drogues », rapporte le site qui précise qu’elle « passera son bac malgré tout ». « Ça m’obsédait de l’avoir, c’était comme se faire dépuceler », dira-t-elle.
« Acides, coke, un peu l’héro… 7Tu vis dans un milieu où tout le monde est au chômage, où y’a rien pour te faire bander, là tu trouves des orgasmes synthétiques », livre l’actrice dans Libération, avant d’indiquer dans Paris Match : « La méthadone n’existait pas encore. Le vrai problème, ce n’est pas la came, mais pourquoi tu te cames»