Depuis quelques semaines les candidats à l’élection présidentielle en France font couler beaucoup d’encre. Alors que le scrutin se jouera dans quelques semaines seulement, chacun tente de tirer son épingle du jeu, avec des annonces toutes aussi fracassantes les unes que les autres. Récemment, le candidat d’extrême droite, Eric Zemmour, s’est illustré avec des propos sans équivoque sur l’Algérie.
Le compagnon de Sarah Knafo a décidé de revenir sur les accords migratoires signés il y a soixante ans. Le polémiste d’extrême droite a décidé de mettre en place avec l’Algérie un rapport «de respect et non de repentance». Il remet en cause les accords d’Evian, signant la fin de la guerre entre la France et l’Algérie.
« .Car des millions d’Algériens et descendants d’Algériens sont venus sur notre sol, en vertu des accords particuliers entre la France et l’Algérie permettant de faciliter leur immigration massive », ont rapporté nos confrères du Figaro.
En 1968, dans le cadre de la suite des accords d’Evian, la France signe des accords avec l’Algérie afin de faciliter l’immigration avec le peuple algérien. Aujourd’hui, selon Eric Zemmour, ses accords n’ont plus lieu d’être car « la France croule sous les chômeurs ».
Abordant ce sujet brulant, le principal rival de Marine Le Pen a décidé d’aborder ce sujet brulant. « Élu Président de la République, je mettrai définitivement fin aux privilèges migratoires exorbitants des Algériens. Je serai aussi particulièrement attentif à la dette des patients algériens auprès de nos hôpitaux (évaluée à 600 millions d’euros en 2012…), ou encore à la fraude aux centenaires sur les retraites françaises touchées en Algérie », a-t-il annoncé.
Avant de poursuivre : « Dès l’été de mon élection, je me rendrai au Maghreb. En commençant bien sûr par l’Algérie, j’entamerai une tournée pour remettre à plat nos relations et affirmer notre position : le respect, pas la repentance. Je veux une France forte qui s’assume et s’affirme à nouveau comme une puissance méditerranéenne. Dans un dialogue de vérité, 60 ans après son indépendance, je traiterai l’Algérie en État mature, comme tous les autres pays du monde, considérant que de part et d’autre nous sommes définitivement défaits du lien colonial ».