Y pense-t-elle réellement ou fait-elle une simple déprime ? L’humoriste s’est confiée dans Paris Match.
Elle évoquait sa mort, alarmant par la même occasion ses fans. Mais en fait, il n’ y a pas de raison de se faire du souci. L’humoriste, qui a franchi le cap de la quarantaine, se montre juste résignée face au temps. Pour elle, elle emprunte la voie ultime, qui fait donne des sueurs froides. Dans « Madame Foresti », on ressentait déjà ses craintes.
Florence Foresti évoquait alors « ses angoisses avec le public et s’interrogeait sur le sens de l’existence et évoquait la fameuse Grande Faucheuse ». Ses pensées résulteraient-elle de la disparition récente de son chien Bernie, un bulldog. Une épreuve qui lui a permis de « se confronter à la mort », pour ne plus en avoir peur.
Florence Foresti pointe sur quelque chose de concret. « J’adore les enterrements, j’adore dire au revoir, pleurer », confie-t-elle comme pour donner vie à ce qu’elle ressent. De même, elle affirme se rendre fréquemment dans les hôpitaux. « Je suis la seule aussi à aimer les hôpitaux. A aller voir les gens malades… ».
C’est le seul moyen qu’elle a trouvé de faire face à la grande faucheuse. « J’essaie d’apprivoiser ce qui va m’arriver un jour ou l’autre », confesse-t-elle, inquiétant davantage ses proches qui, pendant un moment, ont cru que la comédienne était en pleine dépression.
Pourtant, c’est juste un moyen pour elle de se sentir moins vulnérable face à la mort. Mais « c’est surtout de ne plus pouvoir ‘‘faire comique’’ (…) Ne plus pouvoir faire rire, c’est ce qui lui a longtemps créé le plus de doutes et de chagrin». L’humoriste étant quelquefois prise de tristesse.
« La tristesse serait que je ne puisse plus monter sur scène. Tu crois que le facteur se demande s’il doit continuer à distribuer les lettres ? Non, il y va. Je suis en train de réaliser que je ferai toujours ce métier. Et cela me rend très heureuse »