La vie de Jamel Debouzze a été traumatisé par ce drame qui a changé à tout jamais son existence. Dans ce grave accident, l’humour, a été une remède qui lui a permis de ne pas sombrer dans une terrible dépression.

En effet, le célèbre humoriste perd l’usage de son bras en janvier 1990, juste avant son quinzième anniversaire. A ce moment là, il était en compagnie d’un ami à la gare de Trappes et un train qui fait la ligne Paris-Nantes a été l’origine d’une très grave accident. Malheureusement, il perdra son bras, à la suite de cette tragédie.
Malheureusement, son ami décédera sur place, et Jamel Debouzze y laissera sa main droite. A travers site Konbini, l’heureux papa a accordé une interview et revient sur cette douloureuse expérience. Il avait demandé au médecin d’ « écrire de la main gauche ». Ce fut, d’après lui, un « réflexe immédiat ». « C’était impensable de ne pas arriver à mes fins, de vivre comme je l’entendais … », glisse le fondateur « Du Marrakech du Rires ».
Le mari de Mélissa Theuriau, a également annoncé avoir « peur de ne plus correspondre aux codes de la société » à la suite de ce drame. Il était terrifié à l’idée d’ être « exclu parce que physiquement moins utile ». Avant d’ajouter : « Heureusement que j’avais la bouche, les yeux et le reste pour m’exprimer et dire : ‘‘je suis intéressant, je vous jure ! Je suis marrant et je veux faire partie de la fête’’ ».
Un jour, il décide de sauter le pas et de prendre des cours d’improvisation. A ce moment là, ce fut une véritable révélation pour celui qui deviendra un grand humoriste. « Les rires et les applaudissements » ainsi que le succès seront rapidement au rendez-vous.
« Ça donne une telle confiance ! Tu te trouves mieux, plus beau, plus grand, plus fort, et ces applaudissements ont fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui », a rapporté l’heureux papa de de Leon et Lila.
Aujourd’hui, Jamel Debouzze assure que « le rire est un remède ». L’humour a été sa bouée de sauvetage. Il a toujours « envie de continuer à faire rire » et son rêve serait de mettre en place une « très grosse comédie populaire, comme en faisait Louis de Funès ».