Les supputations sur l’ex-roi Albert II de Belgique concernant son enfant illégitime, dénommée Delphine Boël, se sont révélées un « choc pour la royauté » et comme le moyen offert de lorgner par « le trou de la serrure du palais royal ».
L’ancien roi a abdiqué en 2013 à l’âge de 79 ans, après l’échec confirmé de son mariage avec la reine Paola. Il avait alors parlé de problèmes de santé mais la population belge est demeurée convaincue que son abdication était liée au scandale judiciaire où il apparaissait alors au premier plan.
Le scandale a éclaté il y a sept ans et a donné suite à des actions en justice interminables. Après près d’une décennie, l’ancien roi a finalement reconnu la femme de 51 ans comme étant sa fille, née d’une aventure extra conjugale. C’est par une déclaration officielle publiée par les avocats de l’ancien roi que la nouvelle s’est répandue : « Le roi Albert II a appris les résultats du test ADN … [et] les conclusions scientifiques indiquent qu’il est le père biologique de Mme Delphine Boël ».
L’avocat de Delphine Boël a noté de son côté que sa cliente avait traversé l’enfer durant « cette quête d’identité ». « Elle avait un père biologique qui l’a brutalement rejetée lorsque cette affaire de paternité a été rendue publique ».
L’avocat de l’ancien roi a affirmé que celui-ci rendait régulièrement visite à cette enfant qu’il n’a jamais voulu reconnaitre officiellement, à cause certainement de son épouse et de leurs trois autres enfants. L’histoire se déroule dans les années 1960, alors que l’ancien roi parcours les côtes du sud de la France. Il se dit qu’Albert aurait eu « une longue histoire d’amour » à l’époque avec la baronne Sybille.