Les parents de Madeleine McCann ont été informés par lettre que leur fille était morte. les procureurs allemands ont indiqué aux parents de la fillette disparue que leur suspect a tué l’enfant de trois ans – mais ne dévoileront pas leurs « preuves concrètes « , selon le magazine MailOnline.
Les procureurs allemands ont écrit aux parents de Madeleine McCann pour leur annoncer sa mort. Ils ont refusé de révéler comment ils le savaient, insistant sur le fait que toute autre information pourrait compromettre l’enquête sur le suspect Christian Brueckner.
Hans Christian Wolters, qui dirige l’affaire, a déclaré hier qu’il ne pouvait pas partager les preuves clés avec les officiers ou la police d’Ecosse Yard au Portugal. « Je sympathise avec les parents mais si nous leur révélons plus de détails, cela pourrait compromettre l’enquête », a-t-il déclaré.
«Nous avons des preuves concrètes que notre suspect a tué Madeleine et cela signifie qu’elle est morte. Les parents ont appris que la police allemande avait des preuves qu’elle était morte, mais nous ne leur avons pas donné de détails. ».
Il a déclaré que Kate et Gerry McCann, dont la fille de trois ans avait disparu lors de vacances en Algarve en 2007, n’avaient pas répondu à la lettre. « Nous considérons bien sûr vraiment que cela va être très difficile pour la famille lorsque nous leur disons que nous supposons que Madeleine est morte », a-t-il ajouté.
« Mais nous ne pouvons pas dire pourquoi elle est morte – il est plus important que nous réussissions et que nous puissions obtenir le coupable plutôt que de simplement mettre nos cartes sur la table et leur dire pourquoi nous pensons qu’elle pourrait l’être. « Il s’agit d’une affaire de meurtre et non d’une affaire de personnes disparues. Nous avons été très clairs tout au long de notre enquête sur un meurtre et nous en avons la preuve », a-t-il déclaré.
Avant d’ajouter : « Nous pouvons comprendre la douleur des parents – et ils veulent un soulagement – mais il vaut mieux pour eux que nous ayons une conclusion claire et réussie à l’affaire. Révéler trop de détails trop tôt entraverait les enquêtes en cours. En Allemagne, nous sommes très réservés, je ne sais pas comment c’est au Royaume-Uni, nous gardons tout pour nous jusqu’à ce que nous arrêtions le coupable. »
