Marine Le Pen met dans une situation inconfortable Sarah Knafo, la conseillère politique d’Eric Zemmour.
Le magazine Public a révélé que Sarah Knafo a été victime d’une fausse-couche alors qu’elle se trouvait normalement dans le deuxième trimestre de sa grossesse. Mais la cause de ce drame qui aurait fortement affecté le moral d’Eric Zemmour n’a pas été révélé. Et le candidat à la présidentielle a semblé bien plus touché que sa compagne.
En effet, Sarah Knafo ne laisse rien paraître et ne lâche rien. Même pas quand Marine Le Pen met la pression dans son camp sans en donner l’impression. La candidate RN a lors d’un entretien qu’elle accordait à Femme Actuelle rejeté l’option d’inviter Eric Zemmour à retirer sa candidature au prétexte d’empêcher Jean-Luc Mélenchon d’accéder au second tour.
Dans ses explications, Marine Le Pen ne manque cependant pas de tacler le candidat de Reconquête, et semble mettre en garde l’entourage de ce dernier, dont particulièrement sa conseillère politique qui apparaît comme la plaque tournante de sa campagne pour le compte de l’élection présidentielle.
« Non, pas du tout. Pour une raison simple, ce n’est pas faisable. Quand on est engagé dans une présidentielle, on ne peut pas se retirer, ça n’existe pas », a lancé Marine Le Pen aux confréres de Femme Actuelle, soulignant que le compagnon de Sarah Knafo fragilise « tout ce qu’il touche, ce garçon ».
« Il a affaibli les scores possibles de cette famille nationale qui met la nation au coeur de la politique en se présentant, donc en créant une concurrence », a regretté la candidate à la présidentielle. Elle reproche aussi à l’ancien polémiste de CNews d’avoir impacter négativement les idées en les minimisant de manière extrême.
« Et puis il affaiblit les gens qu’il attire parce que, Marion (sic) par exemple, qui aurait pu avoir une carrière politique va partir dans les limbes, dans quelque chose qui ne fonctionnera pas », a affirmé la candidate RN. Un politicien prédisait des mois plutôt une regrettable fin entre Eric Zemmour et sa conseillère politique. « Ca finira mal! », avait-il dit.